Dossier n°26313

Résultats

Bilan

Recommandations non respectées
  • Une grossesse est en cours. Les traitements en cours peuvent-ils être poursuivis ou les traitements envisagés peuvent-ils être débutés ?
    • Méthotrexate
      • Votre réponse : Non
      • Réponse correcte selon recommandations : Non
      • Explications : Le méthotrexate peut entraîner des malformations fœtales ; aussi la grossesse est formellement contre-indiquée et une contraception efficace est indispensable (pour plus de renseignement : www.lecrat.org).
        Pour la femme, la contraception doit être poursuivie jusqu’à la fin du traitement ; la conception est possible dès l’arrêt de la contraception (Conception possible 24 h après la dernière prise chez la femme). Chez l’homme, le Méthotrexate doit être arrêté au moins 3 mois avant la conception. Toute grossesse survenant dans un couple où l’un des partenaires est traité par Methotrexate ou ayant arrêté ce médicament depuis moins de 3 mois pour l’homme, doit conduire la femme à consulter immédiatement son médecin, car une interruption thérapeutique de la grossesse doit être discutée.
    • Infliximab
      • Votre réponse : Oui
      • Réponse correcte selon recommandations : Oui
      • Explications : L’infliximab ne pose pas de problème au cours du premier trimestre de la grossesse. Par précaution, il sera proposé d’interrompre l’infliximab après le 1er trimestre de la grossesse si l’état de santé de la patiente le permet. L’infliximab peut être utilisé tout au long de la grossesse si le traitement est justifié pour contrôler la maladie. L’attitude à adopter vis-à-vis du traitement doit donc être discutée au cas par cas avec le spécialiste. La décision met en balance les risques théoriques (liés au nombre encore limité de cas rapportés) et ceux de la maladie intestinale elle-même. Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’infliximab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 6 mois. Il existe alors une possibilité d’immunosuppression chez ces enfants qui pourraient avoir un risque accru d’infection et de moins bonne efficacité des vaccinations, qui doivent cependant être réalisées. Néanmoins, il a été montré que l’interruption des anti-TNF au 3e trimestre était associée à un risque important de rechute de la MICI alors que sa poursuite n’augmentait pas les taux d’infections maternelles pendant la grossesse ou du nouveau-né pendant la première année de vie. Ces données suggèrent que le traitement par anti-TNF ne devrait être interrompu au 3e trimestre que chez des patientes très sélectionnées avec un risque faible de rechute et bien informées du risque encouru (référence POST’U 2023).
  • Précautions pour l'enfant à naître
    • Méthotrexate
      • Votre réponse
        • Contre-indication à l'allaitement
      • Réponse correcte selon recommandations
        • Contre-indication à l'allaitement
        • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués
      • Explications : Concernant l’allaitement : L’allaitement est contre indiqué pendant la grossesse selon la fiche du GETAID mais le CRAT rapporte un taux de passage dans le lait maternel inférieur à 1% mais en raison des risques sévères chez les patients traités, « il est préférable par prudence d’attendre 24 heures après l’administration du méthotrexate pour allaiter un enfant. »
        Concernant la vaccination : Contre-indication au traitement pendant la grossesse.
    • Infliximab
      • Votre réponse
        • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués
      • Réponse correcte selon recommandations
        • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués
      • Explications : Concernant l’allaitement : L’allaitement est possbile (cf Fiche du GETAID et du CRAT).
        Concernant la vaccination : Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’infliximab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 6 mois. Il existe alors une possibilité d’immunosuppression chez ces enfants qui pourraient avoir un risque accru d’infection et de moins bonne efficacité des vaccinations, qui doivent cependant être réalisées. En revanche, la réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés. Au besoin, il peut être utile de réaliser un dosage d’adalimumab chez l’enfant afin de s’assurer qu’il ait bien éliminé le traitement. Ces recommandations sont d’autant plus justifiées en cas de combothérapie chez la mère.

Détail du dossier saisi

  • Profil
    • Genre : Homme
    • Traitements en cours
      • Méthotrexate
    • Traitements envisagés
      • Infliximab
    • Type de dossier
      • Grossesse en cours
  • Une grossesse est en cours. Les traitements en cours peuvent-ils être poursuivis ou les traitements envisagés peuvent-ils être débutés ?
    • Méthotrexate : Non
    • Infliximab : Oui
  • Précautions pour l’enfant à naître
    • Méthotrexate
      • Contre-indication à l’allaitement
    • Infliximab
      • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués

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