Dossier n°26315

Bilan

• Une grossesse ou une conception est envisagée. Les traitements en cours peuvent-ils être poursuivis ou les traitements envisagés peuvent-ils être débutés ?
  • Dérivés aminosalicylés
    • Votre réponse : Oui
    • Réponse correcte selon recommandations : Oui
    • Explications : La sulfasalazine nécessite toutefois une supplémentation en acide folique pour si elle est maintenue lors de la conception chez la femme et chez l’homme, on peut aussi observer une diminution du nombre des spermatozoïdes, responsable d’une baisse de la fertilité chez l’homme, régressive à l’arrêt du traitement.
  • Ciclosporine
    • Votre réponse : Oui
    • Réponse correcte selon recommandations : Oui
    • Explications : Dans certains cas, si les autres traitements ont échoué, elle peut être utilisée pendant la grossesse, sous surveillance stricte.

• Précautions pour l'enfant à naître
  • Dérivés aminosalicylés
    • Votre réponse
      • Aucune précaution
    • Réponse correcte selon recommandations
      • Aucune précaution
    • Explications : Concernant l’allaitement : Il est possible de poursuivre le traitement en cas d’allaitement.
  • Ciclosporine
    • Votre réponse
      • Contre-indication à l'allaitement
    • Réponse correcte selon recommandations : Non déterminé par les recommandations
    • Explications : Concernant l’allaitement : OUI selon la fiche Ciclosporine du GETAID : « L’allaitement contre-indique son emploi ». NON Selon le CRAT, « l’enfant reçoit moins de 1% de la dose maternelle orale. Chez les enfants allaités, les concentrations sanguines de ciclosporine sont indétectables. Aucun évènement particulier n’a été rapporté à ce jour chez des enfants allaités de mère traitée par ciclosporine, y compris chez les prématurés. Au vu de ces éléments, l’utilisation de la ciclosporine est possible chez la femme qui allaite même si l’enfant est prématuré. »
      Concernant la vaccination : OUI selon le CRAT : « Un risque accru d’infection materno-fœtale (en particulier à CMV) est possible en raison de l’immunosuppression induite par le traitement. Par ailleurs, la ciclosporine passe le placenta : les concentrations néonatales sont de l’ordre de 30% des concentrations plasmatiques maternelles. » Le risque d’immunosuppression de l’enfant à naître doit donc être pris en compte dans les décisions de vaccination.