Dossier n°26956

Résultats

Bilan

Recommandations respectées
  • Une grossesse est en cours. Les traitements en cours peuvent-ils être poursuivis ou les traitements envisagés peuvent-ils être débutés ?
    • Adalimumab
      • Votre réponse : Oui
      • Réponse correcte selon recommandations : Oui
      • Explications : Les informations recueillies jusqu’à présent n’ont pas révélé de risque particulier pour le bon déroulement de la grossesse tant pour la mère que chez le nouveau-né. L’Adalimumab peut être utilisé en cas de nécessité tout au long de la grossesse, si le traitement est indispensable pour contrôler la maladie. L’attitude à adopter vis-à- vis du traitement doit donc être discutée au cas par cas avec le spécialiste, en cas de désir de grossesse. La décision met en balance les risques théoriques (liés au nombre encore limité de cas rapportés) et ceux de la maladie intestinale elle-même. Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’Adalimumab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 1 an. Néanmoins, il a été montré que l’interruption des anti-TNF au 3e trimestre était associée à un risque important de rechute de la MICI alors que sa poursuite n’augmentait pas les taux d’infections maternelles pendant la grossesse ou du nouveau-né pendant la première année de vie. Ces données suggèrent que le traitement par anti-TNF ne devrait être interrompu au 3e trimestre que chez des patientes très sélectionnées avec un risque faible de rechute et bien informées du risque encouru (référence POST’U 2023).
  • Précautions pour l'enfant à naître
    • Adalimumab
      • Votre réponse
        • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués
      • Réponse correcte selon recommandations
        • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués
      • Explications : Concernant l’allaitement : L’allaitement est possbile (cf Fiche du GETAID et du CRAT).
        Concernant la vaccination : Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’Adalimumab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 1 an. La réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit alors être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés. Au besoin, il peut être utile de réaliser un dosage d’adalimumab chez l’enfant afin de s’assurer qu’il ait bien éliminé le traitement. Ces recommandations sont d’autant plus justifiées en cas de combothérapie chez la mère.

Détail du dossier saisi

  • Profil
    • Genre : Femme
    • Âge : 29
    • Ancienneté de la MICI : 5
    • Type de MICI : Maladie de Crohn
    • Atteinte
      • Iléale
    • Obtention de la rémission : Oui
    • Date de la dernière poussée : 2021-11-01
    • Antécédents chirurgicaux de la MICI : non
    • Autres antécédents personnels du patient : non
    • Antécédents familiaux : non
    • Tabagisme du patient : Non-Fumeur
    • Traitements en cours
      • Adalimumab
    • Traitements envisagés
      • Adalimumab
    • Type de dossier
      • Grossesse en cours
  • Une grossesse est en cours. Les traitements en cours peuvent-ils être poursuivis ou les traitements envisagés peuvent-ils être débutés ?
    • Adalimumab : Oui
  • Précautions pour l’enfant à naître
    • Adalimumab
      • Contre-indication aux vaccinations avec les vaccins vivants atténués

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