Ouverture de la seconde action DPC avec FMC en présentiel lors des JFHOD !
La seconde action DPC (n°36452325010 « Situations particulières dans les MICI : grossesse et cancers« ) avec FMC en présentiel lors du congrès des JFHOD le 18 mars prochain vient d’ouvrir. Inscrivez-vous vite !
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), rectocolite et maladie de Crohn, sont généralement diagnostiquées chez des patients jeunes en âge de procréer. Les femmes atteintes de MICI inactive ont des taux de fertilité similaires à ceux de la population générale. En revanche une maladie active au moment de la conception ou pendant la grossesse est associée à un surrisque de prématurité, de retard de croissance, de fausse couche et de mortalité néonatale. La conception doit donc être encouragée en période de rémission, mais pour cela la plupart des patientes devront poursuivre leur traitement de fond. Ceci est une source d’inquiétude pour de nombreuses femmes atteintes de MICI, mais aussi pour les médecins qui les prennent en charge, ce qui entraîne parfois l’arrêt des traitements par crainte des risques supposés pour le fœtus, voire même la décision par les patients de ne pas concevoir. Il est donc nécessaire d’actualiser régulièrement nos connaissances sur la sécurité d’emploi des médicaments pour le traitement des MICI avant la conception, pendant la grossesse et l’allaitement, afin de permettre aux patients de mener à bien leur projet parental dans les meilleures conditions.
En parallèle, les cancers représentent aujourd’hui la première cause de mortalité en France devant les accidents cardiovasculaires. La mortalité par cancer au cours des MICI n’est que peu, voire n’est pas augmentée comparée à celle des personnes de même sexe et de même âge de la population générale. Ceci veut dire que la majorité des patients ayant une MICI développeront un cancer non lié aux MICI et/ou à leur traitement. En pratique, les recommandations d’hygiène de vie destinées à limiter les risques de cancer s’appliquent toutes aux personnes vivant avec une MICI. Parmi les pratiques de dépistage, certaines devront être adaptées par les médecins spécialistes d’organe en fonction des risques liés aux expositions aux traitements immunosuppresseurs. L’instauration d’un traitement d’une MICI pourra également être adaptée en cas d’antécédent de cancer ou en cas de survenue d’un cancer sous traitement d’une MICI.
A la fin de cette formation, les participants seront capables de :
- Décider d’un traitement autorisé pendant la grossesse
- Prévoir les effets secondaires des traitements sur la grossesse et le fœtus
- Décider d’un traitement autorisé en cas d’antécédent de cancer ou de survenue de cancer
- Prescrire la surveillance des patients pris en charge pour cancer
- Gérer la reprise ou la poursuite des traitements