RCH : quoi faire après échec d’un 1er anti-TNF ? – 2021 – Session 1
Cette action permettra au participant de s’engager dans une démarche continue de FMC et d’amélioration des pratiques, dans une situation thérapeutique difficile. Les médicaments disponibles pour la prise en charge de la rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH) sont nombreux et plusieurs options thérapeutiques sont possibles après un échec d’un premier traitement anti-TNF. Il est nécessaire, avant d’instaurer un traitement de deuxième ligne, de connaître la définition de l’échec, les options médicamenteuses disponibles ainsi que leurs indications en fonction de la situation clinique de chaque patient. Le recours aux anti-TNF pour la RCH atteint 20% au cours des 5 premières années, après échec des traitements conventionnels et/ou immunosuppresseurs. Avec l’augmentation du recours aux anti-TNF, le nombre de patient atteint de RCH en échec avec les anti-TNF, donc candidat à un traitement de deuxième ligne augmente également.
L’échec à un premier médicament anti-TNF devra conduire à évaluer :
- La réalité de la poussée inflammatoire en écartant les diagnostics différentiels.
- Les critères d’échec (non-réponse primaire, perte de réponse ou intolérance au médicament).
- L’observance médicamenteuse.
- La possibilité d’optimiser le traitement par augmentation des doses du médicament dans le cadre de l’AMM.
- L’intérêt des dosages de médicament et des anticorps anti médicaments afin de comprendre la cause de l’échec.
En cas d’échec après un premier anti-TNF, les options thérapeutiques comprennent le switch (changement de médicament intra classe), le swap (changement de classe thérapeutique), le recours à une combothérapie en cas d’immunisation préalable à un premier anti-TNF, options thérapeutiques qui seront adaptées au profil du patient et de sa maladie intestinale.
Objectifs pédagogiques globaux de l’action :
- Définir et connaître l’épidémiologie de l’échec d’un traitement anti-TNF dans la RCH.
- Connaître les différents traitements de seconde ligne en cas d’échec d’un anti-TNF.
- Connaître les critères de choix d’un traitement de seconde ligne après échec d’un anti-TNF.
- Evaluer les propositions thérapeutiques.
Selon la méthode HAS : Vignettes cliniques.
L’échec d’un premier anti-TNF est une situation thérapeutique difficile qui nécessite des connaissances théoriques sur les options médicamenteuses alternatives mais également sur leurs indications respectives. Les vignettes cliniques permettent de mettre le professionnel dans une situation qui permet d’évaluer son raisonnement et sa démarche clinique dans un contexte proche de ses conditions d’exercice. Ces démarches favorisent l’acquisition des compétences et une amélioration des pratiques professionnelles. Plusieurs Vignettes Cliniques sont proposées pour reproduire des situations cliniques différentes afin d’évaluer l’adéquation de la démarche diagnostique et thérapeutique à chacune des situations qui peuvent être rencontrées. Elles permettent donc d’évaluer les prises de décision du professionnel de santé.